Maxime Simoëns
Naissance	15 novembre 1984 (1984-11-15) Lesquin
Nationalité	France
Profession (s)	créateur

Maxime Simoëns, né le 15 novembre 1984 à Lesquin (Nord-Pas-de-Calais), est un styliste français.

Biographie

Maxime Simoëns est né à Lesquin, près de Lille, en 1984. Durant son enfance, peinture et cinéma sont ses terrains de jeu favoris. L'art de la mise en scène, sa passion. A l'âge de 6 ans, Maxime s'inscrit à des cours de thèâtre qu'il poursuivra pendant 11 ans. Marilyn Monrœ, James Dean, Charlie Chaplin sont ses icônes qui, néenmoins d'une autre génération, stimulent sa créativité et le font rêver à travers les époques.

Initialement enclin à poursuivre, après son bac S, des études de réalisation cinématographique qu'il jugera trop technique, c'est lors d'un concert de Madonna, the Drowned World Tour^[1], qu'il se décide à faire de la couture sa profession. Les croquis du grand couturier Jean-Paul Gaultier, affichés dans le programme, sont le déclic pour son futur métier.

Son bac en main, Maxime part étudier les arts appliqués à Lyon, puis intègre la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. Il gagne le premier prix Dentelle Mode au concours international I-Design puis le premier prix d'Incitation France mais aussi le prix François Lesage au Concours international des jeunes Créateurs de Mode. Toujours marqué par la puissance des costumes de Jean-Paul Gaultier, il décide de forcer les portes de cette maison afin d'y décrocher son premier stage qu'il renouvellera à plusieurs reprises. En 2006, il sort major de sa promotion et poursuit son apprentissage auprès des créateurs de grandes maisons tels Elie Saab, John Galliano pour Christian Dior et Nicolas Ghesquière pour Balenciaga. ^[2].

En quête d'indépendance créative, particulièrement vite naît en lui l'envie de créer sa propre maison. En septembre 2008, Maxime s'installe dans des locaux, rue Monmartre à Paris. Il à pour but de créer son univers libre de toute influence et crée son logo, un code barre, clin d'œil à la société de consommation. En février 2009, il est choisi au festival de mode de Hyères et présente ainsi en avril les 10 premières pièces de sa première collection; une vision innovante, mêlant le graphisme à l'architecture du vêtement. Ses silhouettes concilient structure et fluidité. ^[3]

Collections

Nourissant son inspiration par l'art, la musique et le cinéma de toutes époques et de tous styles, Maxime Simoëns crée des collections narratives racontant à chaque saison une nouvelle histoire remplie d'icônes et de visuels forts. L'identité de son style est marquée par la structure affinant la silhouette, les découpes, les contrastes, la broderie, les milles feuilles d'organza, les imprimés intégrant des mises en abymes et des illusions d'optiques. ^[4]

Printemps - Eté 2010

Black to white

5 octobre 2009, Présentation, Salon David Mallett

Cette collection a été pensée comme un hommage à la pop star Michæl Jackson avec pour axe central, un passage du noir au blanc, clin d'œil à son changement de couleur de peau. Dualités et contrastes avec un goût pour l'illusion d'optique, Maxime Simœns raconte son univers inspiré par une égérie, Louise Brooks.

Contraste des matières; le mat côtoie le brillant. Contrastes des formes; la géométrie se mêle à la fluidité des milles feuilles. Contraste des couleurs; le kaléidoscope, variation psychédélique aux teintes vives se transforme en nuances profondes emplies de féminité.

Étonnante collection aux mille visages où le raffinement et le sens du détail servent une mode fermement chic et glamour.

Dès sa première collection, Maxime Simoëns obtiendra le soutien de plusieurs pesonnalités influentes de la mode dont Mademoiselle Agnès; Celle-ci, particulièrement émue, décriera le moment comme l'un les plus intenses de sa carrière de journaliste mode ^[5].

Automne - Hiver 2010 - 2011

L'envol féminin

8 mars 2010, Présentation, Salon David Mallett

Pour la seconde collection, lors de la journée de la femme, Maxime Simoëns offre une illustration de l'émancipation féminine au cours du XXe siècle. L'évanescence d'un battement d'aile à la puissance d'une marche militaire.

Il présente dans un premier temps sa collection sous un aspect historique. Les années 20. Une robe évoque l'abandon du corset : des découpes dorées enserrent la taille, révélant les baleines, le squelette du corset. La taille descend, la garçonne s'impose tout en respectant l'indispensable glamour. La robe charleston apparaît, le décolleté plonge et les jambes se découvrent. Les années 40-50. La femme s'approprie les attributs masculins du vêtement. Elle ose bousculer les genres en portant un panton-jupe ample mais resérré à la taille associé à une blouse un peu épaulée. Les années 60. La célèbre robe trapèze revisitée, aboutissement de l'épure, le contraste s'établit désormais par les matières et non plus par les couleurs. Les années 80. Plus muglierrienne, la femme met en valeur son port d'épaules et introduit sa vision futuriste.

L'aspect combatif est le second axe de la collection. En robe bustier, la femme est conquérante. Une croix quadrille le tissu comme au départ des croisades. Inspirée des uniformes d'officiers, une épaulette façon militaire vient structurer la silhouette, mêlant légèreté et rigueur.

L'aspect crysalide conclut cette deuxième collection. Son «envol» apparaît en filigrane à travers les plumes ébouriffant les épaules ou grâce aux multiples imprimés réinterprétant le papillon : une mise en abyme, une nuée de papillons recréant un motif léopard, des fleurs constituées à partir d'ailes, un jacquard noir et doré portant l'insecte comme emblème.

La géométrie est toujours présente, nuancée par le travail des matières. Le velours, le cuir vieilli, le tweed aux coloris inédits et même le casual jean sont tout autant de percées contemporaines dans cette vision des standards féminins. La femme peut tout se permettre, elle alterne les longueurs, associe la sensualité à la stricte élégance, porte la couleur kaki des Amazones et ose le doré des princesses.

Maxime Simoëns dévoile le chemin parcouru dans la mode féminine depuis un siècle, et démontre que, désormais, les lignes sont souples, la sophistication vient du détail, la distinction n'empêche pas d'être sexy, les lignes de fuite sont tout autant d'envisageables. La femme peut se réaliser pleinement, avoir de l'assurance sans se sentir emprisonnée, être indépendante tout en façonnant son image, suivant le mouvement d'une mutation perpétuelle ^[6].

Pour sa deuxième collection, Maxime Simoëns a pu compter sur la présence de Carine Roitfeld, Rédactrice en chef du Vogue France. ^[7].

Evénements

A plusieurs reprises, Maxime Simœns habille Mélanie Laurent surtout au dîner de la Mode contre le Sida.

A l'occasion de la 4ème saison de Gossip Girl (série télévisée) , Maxime Simœns habille les deux héroïnes principales, Blake Lively et Leighton Meester^[8].

Liens externes

• (fr) Site officiel de la maison Maxime Simoëns www. maximesimœns. com

Notes et références

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