Chamoisage
Le chamoisage est une technique artisanale qui consiste à fabriquer un type de cuir particulièrement souple et de grande qualité, utilisé surtout dans la ganterie.
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Métier de l'artisanat - Confection de vêtements - Textile
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Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Le procédé de tannage à l'huile de ces peaux de mouton est dénommé le «chamoisage». Cette méthode de tannage donne un cuir d'une extrême souplesse et doux... (source : books.google)
- ... Le chamoisage est un tannage à l'huile. La pelleterie est le tannage des peaux à poils. Le cordonnier- Le galochier... (source : genelunevillois)
- ... Le chamoisage est l'ablation qui comprends à convertir la couenne en ... Certains de ces cuirs et peaux vous accepteront de décorervotre... (source : blog.enseignons)
Le chamoisage est une technique artisanale qui consiste à fabriquer un type de cuir particulièrement souple et de grande qualité, utilisé surtout dans la ganterie. L'atelier où se pratique cette activité est nommé une «chamoiserie», alors que l'artisan dont c'est la spécialité est un «chamoiseur».
Ce cuir était jadis fabriqué à partir de peaux de chamois (d'où l'origine du mois «chamoisage») traitées avec de l'huile de poisson, ce qui en faisait un produit rare et cher. Les artisans essayaient par conséquent de fabriquer des cuirs aux qualités approchantes en utilisant la peau d'animaux d'élevage, un tel cuir est alors nommé «peau chamoisée».
Le chamoisage est désormais pratiqué sur les mêmes types de peaux que celles utilisées en mégisserie (agneau, chèvre, vachette, mouton... ). Il met en œuvre les mêmes opérations que la mégisserie jusqu'à l'étape de «gonflement»[1]. Les peaux sont alors étendues et enduites avec de l'huile de poisson, puis frappées avec un fouloir pour faire pénétrer l'huile. Durant cette étape on expose régulièrement les peaux à l'air (on les «évente»), tout en ajoutant de l'huile.
La dernière opération du chamoisage est le «remaillage» qui consiste à faire «cotonner» la peau en arrachant sa «fleur » avec un couteau qui ne tranche pas.
Un sous-produit du chamoisage, le «dégras», est particulièrement recherché par les corroyeurs pour apprêter leurs cuirs[2].
Il existe une norme française AFNOR qui s'applique aux peaux chamoisées : NF G59-001 de janvier 1981, Cuirs et peaux - Peaux chamoisées - Présentation, dimensions et marquage.
Voir aussi
Ouvrages
- Jean-Pierre Henri Azéma, Moulins du cuir et de la peau - Moulins a tan ainsi qu'à chamoiser en France XIIe-XXe siècle, éditions Créer, 2004, ISBN 2848190140, extraits consultables en ligne sur Google Books
Notes et références
- Théophile Jules Pelouze, Edmond Fremy, Traité de chimie générale, analytique et agricole, Tome quatrième, Chimie organique, Victor Masson, 1861, page 396 - consultable en ligne sur Google Books
- Jean-Pierre Henri Azéma, «Moulins du cuir et de la peau – Moulins à tan ainsi qu'à chamoiser. France XIIe-XXe siècles» [intervention du 12 mai 2004], dans Les matériaux du livre médiéval, séminaire de recherche de l'IRHT, M. Zerdoun, dir., Paris, IRHT, 2005 (Ædilis, Actes, 8), résumé en ligne
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