Varech

Le varech, aussi nommé goémon épave en Bretagne et en Normandie, est constitué par un mélange indéterminé d'algues brunes, rouges ou vertes, laissées par le retrait des marées,...


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  • Varech, Goémon, L'algue mar'. n; produit, par la combustion, des cendres connues... Le varech est , comme les soudes de Languedoc dont nous venons de parler... (source : books.google)
  • Le varech, nommé goémon en Normandie et en Bretagne, permet de amender les terres sablonneuses, est utilisé comme litière, apporte de l'iode et de la soude.... Varech géant - Goémon. UTILISATION. Le varech est riche en acide alginique... (source : lhotellerie-restauration)
  • ... Le varech, nommé goémon en Normandie et en Bretagne, ... Le varech est riche en vitamines et en minéraux et représente un aliment de base pour les Japonais. Source importante d'iode et de soude, il sert, en Europe, ... (source : eurekasophie.unblog)
Nom vernaculaire ou
nom normalisé ambigu :
Les termes «varech» et «goémon» désignent, en français,
à plusieurs taxons différents. Homonymies
varech et goémon
Seaweed.jpg
Taxons concernés

Le varech (du normand warec, werec signifiant épave, d'origine anglo-scandinave. Anglo-normand wrec du vieux norrois *wrek ou vagrek de même sens), aussi nommé goémon épave (du breton gouesmon, Phæophyceæ) en Bretagne et en Normandie, est constitué par un mélange indéterminé d'algues brunes, rouges ou vertes, laissées par le retrait des marées, et qu'on récolte le long des côtes maritimes, surtout en Bretagne, principalement à l'usage d'engrais.

Cette activité de récolte est effectuée par les agriculteurs des communes littorales. Elle ne doit pas être confondue avec la récolte par coupe ou arrachage effectuée par les goémoniers, inscrits maritimes disposant d'une licence spécifique, pour alimenter l'industrie des algues.

En Europe, et en particulier en Bretagne-sud, la production naturelle de varech tend à diminuer ; de manière «préoccupante» pour les fucales selon Ifremer et le réseau ReBent qui en assure le suivi (par photographie aérienne, imagerie satellite et relevés de terrain) en France avec le CEVA.

Les espèces qui composent le varech

Varech sur le sable

Le varech se compose principalement d'algues de la famille des Phæophyceæ, ou algues brunes, telles :

Il est constitué en grande partie de fucus vésiculeux, une algue brune, dont on extrayait de la «soude», conçue pour la fabrication du verre, au XVIIIe siècle en la faisant sécher puis brûler. Ce débouché s'est tari à partir de 1790 avec l'invention par Nicolas Leblanc d'un procédé de production du carbonate de sodium à partir du sel marin. Il ne faut pas confondre cette soude (kali ou alcali) avec le produit (aussi appelé "soude" par les goémoniers) de la cuisson des laminaires utilisé du premier tiers du XIXe siècle au début du XXe siècle pour produire de l'iode. Ce débouché s'est rapidement trouvé en concurrence avec l'iode extrait des nitrates du Chili.

On trouve des fours à goémon sur la plus grande partie des côtes du Finistère.

La récolte

Pêche de Varech vers 1900, dans le nord de la France
Tas de goémon sec devant alimenter un four à soude à Meneham (hameau de la commune de Kerlouan, Finistère, France)
Four à varech, pour produire la soude de goémonier riche en iode (Kerlouan, Finistère)

Elle commençait sérieusement après les tempêtes d'avril. Elle ne demandait pas de matériel spécialisé ; le goémon était remonté sur le rivage et puis étalé pour qu'il sèche.
Une fois sec, il était brûlé à haute température, jeté par petites poignées pendant plusieurs journées. Une sorte de lave minérale se déposait alors au fond de la fosse. Des hommes armés du pifon remuaient la couche de goémon pour mieux la faire brûler. Avec la chaleur, l'iode contenu dans les algues s'évaporait. Ils laissaient refroidir ainsi qu'à l'aide du pifon, ils dégageaient les «pains de la mer».

Ces pains de soude étaient emportés vers des usines et utilisés dans le processus de fabrication de certains produits médicaux riche en iode (teinture d'iode, etc)

Ces pains ont aussi été utilisés pour l'artisanat de la photographie après que Daguerre ait découvert la sensibilité de l'iodure d'argent à la lumière.

Dans la littérature



Voir aussi

Bibliographie

Notes et références


Liens externes

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