Dans le domaine du textile, un métier sert à désigner une machine permettant de ouvrer les textiles.

Ils sont de diverses sortes :

• Métiers à main (encore habituel dans le tiers-monde et en recrudescence dans l'artisanat européen, professionnel ou ludique), ou mécaniques, automatique, ou semi-automatique
• Métiers à tisser les tissus ou les tapis, métiers à filer la laine ou le coton, etc., métiers à retordre la ficelle, métiers à peigner le lin, métiers à tricoter, métiers à dentelles, métiers à broder, métiers à renvider, etc.
• Métiers à tisser circulaire, rectiligne, avec ou sans navette, continu, etc.
• Métier à tresses ou métier à lacets

L'invention et la généralisation au XIX^e siècle des métiers à tisser automatisés (Métier Jacquard en 1800), prolongées de l'invention de la machine à peigner le lin (Philippe de Girard en 1817), sont au cœur d'une révolution technique et sociale de toute une profession et de certaines régions de France (par exemple : révolte des Canuts à Lyon).

Métier à tisser

Métier à la tire

(... ) "ll fut découvert pour permettre de tisser des motifs complexes dans lesquelles il fallait soulever jusqu'à 100 combinaisons de fils de chaîne à différents moments. Les différentes combinaisons étaient attachées à de nombreuses lisses qu'une deuxième personne devait soulever tour à tour. Le modèle fut modifié pour en simplifier l'utilisation (surtout le placement de la seconde personne) au début du xviie siècle par un tisserand français, Claude Dangon. "

Le métier à la tire, un métier pour tisser des tissus façonnés= des tissus avec un motif plus ou moins élaboré, et par manque de cadres /lames pas tissable sur un métier à cadres et pédales- a connu depuis le 2/3 /4 siècle après J. C. jusqu'au début du 19 ième S. une lente évolution.

Un métier à la tire est équipé de cadres/lames lesquelles se lèvent et se baissent ET'un harnais de tire. Ce harnaisde tire (2 était le maximum) forme le dessin est actionné par le tireur ou une tireuse. (18ième S. ) le tisserand actionne au même moment ces cadres/lames grâce aux pédales, lance la navette, tasse sa trame et tisse. Le nombre de combinaison était plus bien plus grand que 100! Ce nombre dépendait de la hauteur du motif à tisser. Le harnais de tire, enfilé avec une découpure de chaîne, dispatché dans les lisses de ses cadres, et grâce aux maillon ouverts ou fermés de ces lisses un même fil pouvait et se levé et se baissé. Impensable sur un métier d'aujourd'hui!

Les harnais de tire était équipé de cordes, de cordes de rames, des samples et des lacs.

Les samples étaient choisis suivant le motif à exécuter et sécurisés par un lac= une ficelle solide. le tireur tirait la ficelle = lac et le harnais de tire se levait, grâce aux cordes de rames et les cordes, attachées aux lisses de tire (au Maroc, Mexique... des cadres de tire) suivant le motif. Au même moment le tisserand pédalait ses cadres et lançait sa trame. Inutile de dire que le mouvement entre les 2 personnes devrait être parfait, sinon : erreur dans le tissu. Après la révolution française, il la ville de Lyon- mise en sac- lança un concours pour trouver un métier à tisser pour tissus façonnées, actionnés par 1 personne. Produisant moins chers, plus vite et pour n'importe qui.

Monsieur J. M. Jacquard après X et X échec est arrivé à laisser fonctionner- plus ou moins, en particulier moins que plus, un mécanique supprimant le tireur, et c'est retiré avec un pension de la ville de Lyon vers 1815. Messieurs Breton, Belly, Skola... ont entre 1815 en 1820, tout fait pour que de mécanique dit "jacquard " arrivait à marcher. Un tisserand était payer par mètre = production. Pas de production ? Pas de salaire. Au début le mécanique était petit. particulièrement petit, 110 à 220 crochets, = rien. 200 ans plus tard nous avons des mécaniques électroniques avec 6000 crochets.

Encore à voir des métiers à la tire en action : A Lyon (FR) ; Maison des canuts. A Grosschönnau (D), A Fes (MA) dans le Médina, À Tourcoing, centre historique, place Roussel, il y avait une maquette d'un métier à la tire indiqué sous le nom, métier à tapis. En Chine dans la ville de Nanjing, Hangzhou... De plus ce métier à la tire chinois voyage à travers le monde. Il y toujours l'association internationale " damask weavers" et des tisserands passionnés par ce métier à la tire, toujours en vente dans les pays Scandinaves en 1987.

Métier Jacquard

Métier à tresses

Il s'agit de métier à plateau tournants donnant la possibilité de la fabrication de tresses, rubans, croquets, galons, lacets et autres accessoires de la mode féminine.

Voir aussi

• Glossaire du tissage
• textile
• Industrie textile
• École supérieure des industries textiles de l'Est
• Maison des tresses et lacets

Liens externes

• Les métiers lyonnais avant Jacquard
• Vieux métier manuel à Tourcoing
• Tissage manuel sur métier à la tire - Fès, Maroc

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