Chapelier

Le chapelier de ville exerce son métier dans une chapellerie. Il vend des, des accessoires de tête… Il conseille les clients lors de l'achat d'un article en tenant compte des exigences du client, de sa physionomie, de sa silhouette, des circonstances...


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Métier du vêtement - Métier du textile - Textile

Le chapelier de ville exerce son métier dans une chapellerie. Il vend des (chapeaux), des accessoires de tête… Il conseille les clients lors de l'achat d'un article en tenant compte des exigences du client, de sa physionomie, de sa silhouette, des circonstances de l'achat ou des tendances de la mode. Son travail d'atelier consiste à mettre à la taille, assortir et garnir les chapeaux, rafraîchir et réparer.

Degas, 1885

Le chapelier fabricant réalise des chapeaux en série : sur des formes en bois (travail au plateau), à la presse sur des formes en aluminium (travail à la pédale), en assemblant des tresses sur des machines chaînette, en assemblant des pièces de tissu sur des piqueuses plates.

Selon son statut dans l'entreprise, il peut assurer la gestion de l'affaire ou encadrer un ou plusieurs salariés.

Historique

Le métier de chapelier se divisait au moyen âge en plusieurs branches. Il y avait les chapeliers «de fleurs», les chapeliers «de coton», les chapeliers «de paon», les «faiseuses de chapeaux d'orfrois», et enfin les chapeliers «de feutre», qui finirent par se substituer à l'ensemble des autres chapeliers.

Dans le haut Moyen Âge, le terme chapeau s'entendait autant d'une couronne de métal ou de fleurs que du véritable couvre-chef, et l'usage du chapeau-couronne semble remonter fort loin : quelques auteurs en ont attribué l'invention aux Gaulois. Sans rien affirmer à cet égard, disons uniquement que la mode en persista très longtemps au Moyen-Âge : comme on portait les cheveux particulièrement longs, il fallait les retenir et les empêcher de tomber sur les yeux. A chaque page de la littérature du Moyen-Âge nous rencontrons le «chapel de fleurs» ; les dames des romans et des chansons de gestes passent leur temps à en tresser…

Les Chapeaux de fleurs furent plus tard remplacés dans la classe riche par des cercles d'orfèvrerie ornés de perles précieuses. Cependant le «chapel de fleurs» resta à titre de redevance féodale, et fut reconnu comme une marque d'honneur et de respect. À la fin du quinzième siècle, les dames de Naples offrirent à Charles VIII, à son entrée dans leur ville, une couronne de violettes.

Les chapeaux de paon et d'orfrois ne furent portés que par les femmes. Probablement les plumes de paon étaient alors plus coûteuses qu'elles ne le sont actuellement, quoique le noble oiseau figurât fréquemment sur la table des grands seigneurs. Quoi qu'il en soit, c'était un ornement réservé aux grandes dames, qui s'en servaient pour décorer les coiffures compliquées dont elles s'affublèrent au quatorzième siècle et en particulier au quinzième siècle.

Quant aux chapeliers de coton, ils ne vendaient pas à vrai dire de chapeaux, mais des bonnets et des gants de laine.

Les premiers statuts des chapeliers de feutre et ceux d'une corporation qui n'était pour ainsi dire qu'une dépendance de leur métier, celle des fourreurs de chapeaux, datent à Paris d'Étienne Boileau, c'est-à-dire de la fin du règne de saint Louis ; ils furent plusieurs fois modifiés ou confirmés, surtout en 1324, 1325, 1367 et 1381.

D'après les plus anciens statuts, le maître chapelier ne pouvait avoir qu'un seul apprenti. L'apprentissage durait sept ans pour ceux qui n'étaient ni fils ni parents de maître ; il était gratuit, si le maître y consentait ; mais dans l'ensemble des cas il fallait verser dix sous à la caisse de la confrérie.

Deux prud'hommes appelés par le prévôt de Paris étaient chargés de veiller à l'exécution des règlements, qui, du reste, n'étaient ni particulièrement nombreux, ni particulièrement compliqués. Défense de faire entrer dans la confection du feutre autre chose que du poil d'agneau ; défense de vendre de vieux chapeaux reteints, d'ouvrir boutique le dimanche, et de travailler avant le jour : telles étaient les principales dispositions des statuts.

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"Chapelier Fou alias Johnny"

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